Des sans-logis hébergés temporairement pourraient se retrouver à la rue dès le 1er septembre, fait valoir le FRAPRU, le regroupement québécois bien connu pour sa défense du droit au logement.
C'est en effet à partir de cette date « que se termine la première phase du Programme québécois d'aide aux ménages sans logis qui [...] a permis d'éviter le pire pour la période de déménagement du 1er juillet ». Contrairement à la Ville de Montréal, « de grandes municipalités, comme Québec, Gatineau, Longueuil, Laval ou Lévis » refusent ou hésitent à se prévaloir de la deuxième phase du programme.
Par ailleurs, le gouvernement québécois aurait demandé à « l'Office municipal d'habitation de Montréal [...] de cesser de déclarer de nouveaux ménages sans logis admissibles à un supplément au loyer ».